La tête haute
Maurice Henrie, plume vigoureuse, propose un recueil d’essais débridés qui revendiquent la liberté de penser, de s’exprimer et de critiquer. Un livre qui réclame, par sa forme, le droit de réfléchir, de se prononcer, d’aller où bon lui semble et où le guident ses pas et ses pensées.
De la contemplation existentielle au coup de gueule cinglant, Maurice Henrie se dévoile comme jamais, vagabondant d’un sujet à l’autre au gré des idées qui lui viennent, scrutant, triturant jusqu’à plus soif des thèmes qui lui sont chers — la philosophie, la politique et l’histoire — en une vingtaine d’essais littéraires.
L’auteur se prononce avec audace, témérité et passion sur un éventail de questions qui lui sont chères : la démocratie, les religions, l'immortalité, la certitude et le doute, la généalogie. Il porte un jugement amusé, mais juste, sur la société américaine. Il s’impatiente devant les échecs du processus de décision gouvernemental.
Il s'intéresse aux déplacements souvent désastreux de la population francophone en Amérique, à tout le « sang perdu » qu’elle évoque. Il s'attarde en particulier au drame de la déportation des Acadiens en 1755 et à l'émigration massive des Québécois vers les États-Unis durant la période de 1840 à 1930.
Il rend un bel hommage aux mots, qui jouent dans la vie contemporaine un rôle changeant.
Voici un tourbillon de textes… rédigés par un écrivain qui veut être entendu, qui veut léguer ses pensées en héritage, qui veut dompter la mort.
Publié en français.
Maurice Henrie a obtenu une maîtrise en lettres à l’Université d’Ottawa et, après des études à Paris, un doctorat en lettres de la même Université. Il a été professeur à Toronto et aux universités d’Ottawa et de Carleton. Il a travaillé pendant plus de vingt ans dans la Fonction publique fédérale, dont quatre ans à titre de conseiller politique auprès du Premier ministre du Canada. Il a publié vingt-trois livres qui ont reçu plusieurs prix littéraires.